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Le collier de perles vertes raconte sa vie

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Le collier de perles vertes

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Collier de perles vertes

Je suis éparpillé sur la route, chacune de mes perles vertes séparées l’une de l’autre, elles scintillent, je suis en train de m’éteindre. Je me souviens :

Jamal me portait à son cou depuis toujours. Je me rappelle ce jour où il m’offrit à son frère. Je me rappelle que cette nuit là, Jamal avait marché toute la nuit pendant des heures pour enfin s’arrêter face à Soleiman, son frère à qui il me donna. Je m’étonnais de cette séparation mais je me disais que c’était pour une bonne cause, car Jamal partait définitivement. S’il me donnait à son frère, c’était sûrement pour lui transmettre sa force, son amour, pour qu’il ne l’oublie pas. Alors la vie reprenait son cours, au cou de Soleiman.

Soleiman et moi sommes restés pendant deux jours dans une camionnette avec des semblables afin de se rendre en Europe. Mais un jour, le camion avait été arrêté pour ne plus jamais redémarrer. Je me souviens que les hommes de la camionnette avaient frappé et pris la montre et l’argent de Soleiman. Il ne lui restait plus que moi car à leur yeux je n’avais aucune valeur. A son réveil, Soleiman était seul sur une plage avec un homme, nommé Boubakar, qui lui aussi avait résisté aux coups. Puis j’ai le vague souvenir que Soleiman, très en colère, est parti avec cet homme et qu’ils ont marché longtemps, très longtemps. Ensuite, nous sommes remonté dans un second camion, Soleiman avait peur. Peur de ne pas arriver à destination, peur de rompre la promesse qu’il a faite à Jamal. Après deux jours, lorsque le camion s’était arrêté, Soleiman a fait une chose très surprenante. Il est sorti du camion, s’est précipité sur un homme l’a ensuite frappé, l’a volé pour ensuite s’enfuir avec tout ce qu’il avait pris. Je sentais qu’il avait plus peur que jamais. Puis le camion a continué de rouler, et s’est arrêter. A partir de ce moment là, à partir du moment même où Soleiman est descendu et s’est éloigné en marchant, tout a changé. Je le sentais bouleversé, perdu dans ses pensées. Quand tout à coup, arrivé sur un marché, il s’approchait d’un homme assis puis avait murmuré << Massambalo >>, trois fois de suite. Dés lors que l’homme avait acquiescé, je sentis de l’espoir et du bonheur, ce que je n’avais jamais sentis ni sur Soleiman, ni sur Jamal. Puis Soleiman me tira délicatement de son cou pour me déposer sur celui de l’homme, qui répondait au nom de Massambalo. Je m’étonnais pour la seconde fois de cette séparation, mais une fois de plus, j’avais le sentiment d’être plus utile. Quelques instants plus tard, je sentis une main, des doigts, fins et longs se poser sur mes perles vertes. Je ne me doutais pas que ce serait la dernière fois.

Les instants qui suivirent, furent les derniers, ils sont très vagues. Je me souviens que Massambalo marchait, pendant quelques minutes. Puis il y a eu un choc. Nous sommes tous les deux tombés, brisés sur la route.

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Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?

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Le collier de perles vertes raconte sa vie

Perle Je gis là. Je gis sur cette route rocailleuse. Mon corps émeraude est disloqué. L’impact m’a assassiné. Mon nouveau maître, lui aussi, gis là, tout prêt de moi. Je l’entends marmonner des choses incompréhensibles, dues à l’impact aussi, je pense. Voilà, je vais mourir là, finir ma vie au milieu de cette route.

Une foule commence a se presser autour de mon maître et moi . Je vois quelqu’un ramasser une partie de mon corps, puis s’enfuir en hurlant sa joie.

Il a trouvé une perle, certainement il l’offrira à quelqu’un qu’il aime, sa femme peut-être, sûrement même. C’est la dernière chose que je vois. Tout à coup tout devient noir, je ne vois plus rien. Ma fin approche. Je revois la totalité de ma vie. Elle défile devant moi. Tout d’abord mon premier maître, celui qui m’a adopté, sur un marché de Port-Soudan, et qui m’a porté durant des années, certainement les plus belles de ma vie. Celui-là qui m’a offert à son frère par la suite, pour lui porter chance, en lui disant qu’il était malade comme un vieux cheval.

Son frère, lui aussi, m’a porté dignement pendant de longs mois, m’emmenant avec lui où qu’il allait, quoi qu’il faisait. Mais lui aussi m’a offert par la suite, c’était sur ce marché, à la tombée du jour; il m’a offert à mon ultime maître, celui qui, désormais, gît à mes côtés.

Je ne sais pas pourquoi toutes ces choses me reviennent tout à coup ; sûrement car je sais que désormais les minutes me sont comptées. Je repense à la rencontre entre mon dernier maître, et le frère de mon tout premier.

A la flamme qui s’est embrasée aux yeux de mon porteur, avant qu’il ne m’offre à celui qui, désormais, gît à mes côtés.

Je gis là, et désormais je vous dis adieu. Je dis adieu à la vie. Je suis près de mon maître, donc je me sens bien, j’attends que la vie quitte mon corps.

Cela ne devrait plus tarder.

Je gis là

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Un nouveau titre

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Les couleurs de l’espoir

J’intitulerai le livre : Les couleurs de l’espoir. En effet, toute l’histoire repose sur l’espoir. Soleiman et Salvatore Piracci, les personnages principaux, sont à la recherche de leur Eldorado et ils aspirent à une vie meilleure. D’autre part, tout au long du roman on peut remarquer que les couleurs sont très présentes.

En effet, on a pu voir que toute l’histoire s’appuie sur un bijou : le collier de perles vertes de Jamal. Ce collier représente le lien entre les deux personnages principaux : Salvatore Piracci et Soleiman. Sans ce collier ils ne se seraient jamais rencontrés. C’est le seul moment où ils se croisent : c’est la réunion des deux récits distincts, en décalage. On peut remarquer que le collier est de couleur verte. Or, la couleur verte est souvent définie comme étant la couleur de l’espoir. Par exemple, un livre a été écrit par Susan Madison et est intitulé La couleur de l’espoir. On peut remarquer que la couverture de ce livre est de couleur verte. Dans Eldorado, portant le collier l’un après l’autre, Soleiman et Salvatore Piracci portent sur eux l’espérance.
De plus, les couleurs peuvent aussi ramener à la couleur de peau des clandestins qui tentent de passer la frontière avec pour perspective l’obtention d’une vie meilleure. Or l’histoire, à la base, est surtout centré sur ces clandestins et donc correspond bien au nom du livre.


D’autre part, l’appellation peut donner envie de découvrir le livre. Aussi le titre est pour moi accrocheur. C’est un peu mystérieux et peut éventuellement donner envie de lire le livre jusqu’à la fin pour tout découvrir. En l’occurrence, le livre est captivant jusqu’au dernier mot.


Pour finir, Salvatore meurt à la fin du roman et le collier de perles offert par Soleiman se brise sous le choc. Cela peut montrer la vie de Salvatore qui s’est arrêté, et donc la fin de l’espoir de changer de vie et le passé de Soleiman qu’il essaie d’oublier pour aller de l’avant, pour croire de nouveau en son destin.

J’ai trouvé intéressant de nommer ce livre de cette manière car l’espoir est vraiment le fil conducteur du roman. Sans espoir, on ne peut pas vivre : il se trouve au creux de nos mains…


Source

Analyse – Titre 8

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VIII - Je me perdrai

à Ghardaïa

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FONCTION RÉFÉRENTIELLE

Soleiman lorsque le bus s’arrête à Ouargla attaque Ahmed le marchand : il se sent alors plus détruit que ne l’est son frère par la maladie p.149, il se perd dans la foule.

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FONCTION SYMBOLIQUE

Par cette transgression, Soleiman franchit ici une nouvelle frontière morale = il s’éloigne du droit chemin, il  s’écarte de ses valeurs, il se perd moralement  en commettant son agression. Mais à Ghardaïa il rencontre aussi Salvatore à qui il offre le collier de perles vertes = du vol à l’offrande.

→ descente avant la rédemption, chute qui précède le salut

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Ghardaïa

(Analyses collectées sur TBI Février 2011)

Un simple collier de perles vertes

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Moi, je ne suis pas grand chose, rien qu’un cordon entouré de petites perles vertes. Mais pour eux, je suis bien plus…

Je fus confectionné par une mère pour son enfant. De ce que je compris à l’époque, j’avais été offert en gage d’amour, de sincérité. Toutes ses valeurs aux quelles vous, les humains, êtes tellement attachés.

Aujourd’hui, dans ce désert de Libye, je passe à nouveau de mains en mains. Cela faisait une vingtaine d’année que j’étais suspendu au cou de Jamal, partageant ses joies et ses peines. Mais maintenant, je serai au cou de Soleiman, son frère, pour l’éternité.

Comme lors de ma fabrication, j’étais à nouveau offert en gage d’amour, d’amitié, de respect…

Avec moi, Soleiman n’oubliera jamais Jamal, il peut en être sûr.

Moi, simple petit collier de perles vertes jure solennellement de porter la mémoire de Jamal, de garder la flamme du lien des deux frères toujours intacte, pour l’éternité…

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Présentation: le collier de perles vertes

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xxxxxxLe collier de perles vertes est, il me semble, un objet très intéressant dans ce roman. Premièrement, c’est un passage de témoin au croisement des deux parcours: celui de Soleiman et celui du commandant Piracci. Il est vrai que les destins et parcours se croisent car les deux individus ne se dirigent pas vers la même destination, le commandant Piracci part de l’Europe (Sicile) pour rejoindre le Sud (Afrique), tandis que Soleiman part du Sud (Soudan) pour remonter vers l’Europe. Ainsi, lorsque Soleiman arrive à Ghardaïa, il va donner son collier à Piracci, sur le marché, car il croit que celui-ci est l’ombre de Massambalo.

xxxxxxDe plus, ce collier joue un très grand rôle dans le voyage de Soleiman. En effet ce collier est un souvenir de son frère, que celui-ci lui avait donné avant de partir. Cela va lui redonner du courage, lui donner une grande envie de se battre pour lui. Ce collier va aussi permettre à Soleiman de se donner confiance en lui, d’être plus sûr de lui, du fait qu’il croit confier son collier à l’ombre de Massambalo, grand dieu des émigrés. Il va se sentir capable d’atteindre son objectif: rejoindre l’Europe, franchir les barrières de Ceuta pour gagner ensuite l’Espagne. Par exemple, plusieurs passages du récit reflètent bien cette idée: « Je serre, du bout des doigts, le collier de perles vertes de mon frère. La voiture roule. Je pense à toi. Je ne t’oublie pas, Jamal. Je vis pour toi… » (p91); ou encore « Il avait livré son amulette à une des ombres de Massambalo et partait dorénavant à l’assaut de l’Europe. Plus rien ne l’effraierait. Le dieu des émigrés veillait sur lui. Cela le rendait sûr de lui sans vanité, et courageux sans arrogance » (p 215).

xxxxxxC’est pourquoi, ce collier symbolise le courage, la confiance, l’héroïsme de Soleiman, et rend son parcours initiatique.


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Présentation d’une métaphore

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La figure de style concernant le collier de perles vertes me semble être une métaphore très intéressante car elle me parait subtile et recherchée. En effet, on ne la remarque pas à la première lecture, c’est en y réfléchissant que cette dernière prend tout son sens. Le collier de perles symbolise la joie et la vie pour Soleiman. De plus sa couleur verte connote l’espérance et on remarque que tout au long de son voyage il porte ce bijou qui lui est très cher car il lui vient de son frère malade qui n’a pu faire le trajet avec lui. Soleiman va tout de même le donner à un homme qu’il croit être l’ombre de Massambalo, le dieu des émigrés. La légende raconte que pour toute offrande faite à une ombre de ce dieu, le voyage de l’émigré se passera bien. Mais cette ‘’ombre’’ est en fait le capitaine Piracci. Celui ci portera le collier jusqu’à sa mort, produite par une voiture. En  lisant que le collier explose et que les perles vertes se répandent sur la route lors de la fin de sa vie, on peut comparer cela à la fin de son espérance, à son désespoir. Finalement, on peut penser que le collier symbolise tout simplement la vie, et qu’il se casse à la mort de son propriétaire.


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Nouvelle couverture

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J’ai choisi les éléments qui me semblent les plus importants dans l’histoire du livre. J’en ai choisi peu, mais des éléments très divers qui d’après moi se divisent en deux catégories distinctes:

les éléments qu’on comprend qu’après la lecture du livre (le collier, la femme du Vittoria les barbelés de la frontière de Ceuta …)

les éléments qui sont explicites dans l’histoire (le bateau, une femme métissée, un palmier, les barbelés) → la liberté, pays du sud.

Tous ces éléments sont entourés de brume car dans le livre, les voyages des immigrants se passent souvent cachés, la nuit, et c’est une sorte de sujet tabou dans les pays, car ce sont des voyages illégaux, ce que j’ai voulu accentuer en retirant la bouche de « La femme du Vittoria » car ces trajets sont basés sur le secret et la discrétion. De plus j’ai tenté d’accentuer le regard de la femme (mis en valeur sur la couverture), car elle a un regard mystérieux dont le but est d’ouvrir le livre pour l’aider et pour en savoir plus sur elle (car dans le roman et les actions de Salvatore Piracci se font après que celui-ci ait rencontré « le fameux regard » de cette jeune femme aux traits marqués par son dur vécu.



Le collier de perles vertes raconte sa vie 1/3

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Premier épisode d’une vie

Le collier de perles vertes

Et voilà. C’est la fin de mon parcours. C’est la fin de ma vie. Que reste-t-il de moi sinon des débris de perles éparpillées ça et là sur cette route inconnue ? Il ne reste rien, non, il ne reste rien de mon histoire. Ceux qui me trouveront près de cet homme dont ils ne sauront rien, que feront-ils de moi ? La réponse est tellement évidente qu’il est inutile de se la poser. Je n’ai aucune valeur. Du moins, c’est ce que des hommes ont décrété à ma vue. Aucune valeur. S’il savait … Ceux là ne savent rien des choses de la vie. De la vraie vie. Celle faite d’amour et de plaisir, de bonheur et d’espoir, de courage et de force, de désir et de souffrance. Rien. L’argent, qu’est ce que c’est ? Est-ce ça, une valeur ? J’ai apporté bien plus que ce que vous ne pouvez imaginer à tous ceux qui m’ont porté contre leur cœur, à tous ceux qui ont cru en ma force. Ma valeur est inestimable.

Vous pouvez émettre des hypothèses sur mon origine, mais jamais vous ne pourrez deviner d’où je viens, combien de terres j’ai traversées, combien de corps j’ai aidé à lutter.. Tout a commencé entre les mains d’un enfant, entre ses touts petits doigts fragiles et maladroits qui tentaient d’enfiler ses plus belles perles de façon harmonieuse sur un petit cordon de cuir. Il était fier de posséder ce trésor, à ses yeux inestimable. Dans sa tribu, rares étaient ceux qui avaient la chance d’avoir un aussi beau collier. Quant il le tendit à son père, un sourire rida ses pommettes maigres et ses yeux fades devinrent alors beaucoup plus lumineux et se remplirent d’admiration et de gratitude. Massambalo n’avait que ce fils, son unique bien, sa seule joie, sa plus grande fierté. C’est lui qui lui donna la force d’accomplir tout ce qu’il réalisa, et c’est dans ce regard que mon histoire commence.

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Le collier de perles raconte sa vie 2/3

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Deuxième épisode d’une vie

Massambalo était un homme assez âgé déjà, mais il était rempli d’une jeunesse inépuisable, d’une volonté puissante à réussir ce qu’il entreprenait. C’était un homme bon, qui dégageait le respect et la sagesse. Durant une longue période de sa vie, lui aussi avait eu des rêves de voyages, des rêves d’autres horizons, des rêves européens. Lui aussi avait souhaité une vie meilleure, une vie plus simple, ou du moins, moins difficile. Il avait souhaité une terre neuve et riche pour son fils, pour qu’il réussisse là où lui avait échoué. Longtemps, Massambalo avait parcouru des kilomètres de sols arides, passé des frontières, emprunté des chemins abrupts, traversé les mers, survécu aux échecs, surmonté la faim, la soif, le manque et l’envie, en quête de jours meilleurs.

Mais un jour, il croisa dans ses périples un homme dont l’ambition dépassait tout, que la rage de réussir hantait, que la force de parvenir à ses rêves dévorait. Cet homme, jeune et fort, fut contraint d’abandonner, faute de moyens pour payer le trajet en car jusqu’à l’étape suivante. Pris de compassion par son désir fou et sa honte de l’échec, il lui céda tout. Tout. Tout, vraiment tout. Jusqu’à la dernière pièce. Jusqu’au dernier sourire. Il ne lui restait rien, rien que lui et son fils, qui attendait le retour glorieux de son père, loin de se douter qu’il se trouvait seul et abandonné au milieu de rien.

Mais ce père était comblé. Auparavant, il se privait pour sa survie, pour arriver à son but, pour parvenir à ses fins. Mais il marchait avec lassitude et sans conviction, sans la rage et le désir de cet homme. Il n’aimait plus rien. Plus la couleur du sable, plus l’odeur du voyage, plus le parfum de l’avenir, plus la chaleur du soleil couchant, plus la beauté des hommes, plus la mélodie du vent. Plus rien. Mais à la vue du visage rayonnant de celui qu’il venait de rencontrer, de celui qu’il venait de sauver, de celui qu’il venait de combler, il se rendit compte que son réel bonheur se trouvait là. C’était la clé de ses questions sans réponses, de ses doutes. Le visage de cet homme. Son bonheur. Oui, il allait changer des vies, changer des visages sales et fermés en visages radieux et confiants.

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Le collier de perles raconte sa vie 3/3

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Troisième épisode d’une vie

Je me trouvais à son cou, je lui rappelais le sourire de son fils, je lui donnais de la force d’y croire. Je suis le témoin d’aventures, de rêves, de déceptions et de réussites. De combien de vies aurais-je été le gardien ? Combien d’hommes ont retrouvé de l’espoir à mon toucher ? J’ai ressenti leurs doutes et leur courage. Ce serait certainement stupide pour moi de jouer la carte de la modestie, car je sais que j’ai sauvé des destins perdus, que j’ai guidé des corps vides au but final. Je sais également que c’est uniquement parce que Massambalo m’a transmis sa force, son obstination à faire le bonheur des autres. Il a puisé en lui ses dernières ressources et m’a confié ses dernières paroles. Comme s’il parlait à son fils, car il ne l’a jamais revu. Il est mort Massambalo. Seul. Sale. Pauvre. Piteux. Mais heureux, tellement heureux.

L’homme a qui il avait tout donné le prit pour un dieu, un esprit ou du moins un être spirituel… Magique serait le mot approprié. Partout où il passait, où il allait, les gens qu’ils rencontraient, partout il leur parla de Massambalo, le dieu des voyageurs, le protecteurs des immigrés. Partout, il répandit la confiance dans le cœur des désespérés. Ce dont je ne vous ai guère informé, c’est que j’ai continué ma route, car mon possesseur m’a légué et a supplié que chaque homme voyant un autre dans la souffrance m’accroche au cou de son prochain. Ainsi, j’ai voyagé autour de la souffrance des hommes, pour faire leur bien.

Alors voilà, toutes les belles choses ont une fin, et je suis heureux et fier que la mienne se termine ainsi, car je ne suis qu’un collier de perles, certes, mais la légende de Massambolo, elle, restera pour longtemps dans le cœur des rêveurs d’occident.

Je ne suis qu’un collier. Je ne suis qu’un collier sans valeur selon vous. Mais la valeur du bonheur est inestimable, et j’ai pu le distribuer autour de moi, et cela n’a pas de prix.

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« Objets inanimés, avez vous donc une âme ? »

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LE COLLIER DE PERLES VERTES

RACONTE SA VIE

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Je ne vais pas me plaindre : j’ai eu une belle vie. A vrai dire, j’en ai même eu plusieurs. Pas toutes faciles, mais s’étant terminées sur la même note d’espoir. Pour faire dans l’originalité, laissez moi commencer par le commencement, ou presque.

Il a chaud. Je tressaute doucement au rythme de ses pas. Sa cage thoracique se soulève lentement, au rythme de sa respiration qu’il veut profonde, et j’ai la certitude qu’il réfléchit. Je sens son angoisse suinter en même temps que quelques gouttes de sueur. Je ne peux que me contenter d’être là, et je sais que c’est déjà ça : il a besoin que je l’épaule et je suis soutenu par les siennes. Il s’arrête brutalement. Sa tension est palpable, ses jugulaires saillantes, son corps tendu comme un arc. Son frère, Soleiman, s’approche. Je n’ai l’air de rien, mais j’écoute attentivement. Il est malade. Il va rentrer. J’étais là aux moments des analyses, et surtout à celui des résultats, je ne peux pas dire que je suis surpris. Et je ne peux pas dire que cela ne m’inquiète pas. Je veillerai sur lui pendant l’absence de Soleiman. Je lui transmettrai la force, et l’espoir. Je serai là. Je me retrouve presque étouffé entre leurs deux corps chauds, mais j’ai appris à profiter de ces étreintes et celle là à un amer goût d’adieu. Ils reprennent leur marche, silencieux, son bras à lui posé sur l’épaule de Soleiman. Je voudrais lui faire mes adieux, moi aussi, mais cela m’est impossible et je crains de ne lui apporter que plus de tristesse. La marche est plus courte que ne l’aurait voulu l’atmosphère pesante, mélancolique, qui s’est abattue sur nous. Une voiture attend Soleiman, et elle représente tout ce que personne n’ose dire : le départ, la certitude de ne jamais nous revoir, l’accomplissement également. Combien de fois cette voiture aura peuplé nos rêves, combien de fois avons nous souhaité y prendre place ?

- Où est ce que je vais, Jamal ?

Celui ci ne répond pas tout de suite, mais il est serein. Il a ce calme, cette aura si rassurante. Je me félicite de rester avec lui. Il explique à Soleiman tous les détails, le trajet, les étapes, la destination. Puis, délicatement, il s’empare de moi et me tend à son frère. Je voudrais protester mais les mots restent coincés. Je lui hurle en silence que j’ai toujours été avec lui, qu’il ne peut pas me laisser comme ça, qu’il a besoin de moi. Mais rien n’y fait, je rejoins déjà Soleiman, qui paraît aussi sonné que moi. Sa peau n’a pas cette chaleur sécurisante caractéristique de Jamal, non, elle me brûle. Alors que dans une ultime étreinte ils scellent notre séparation, je m’insurge une dernière fois sans que l’on me prête plus d’attention. Soleiman parcourt les quelques mètres qui le séparent de la voiture. Il a chaud. Je tressaute doucement au rythme de ses pas. Sa cage thoracique se soulève lentement, au rythmes de sa respiration qu’il veut profonde, et j’ai la certitude qu’il réfléchit. Je sens son angoisse suinter en même temps que quelques gouttes de sueur. Je ne peux que me contenter d’être là, et je sais que c’est déjà ça : il a besoin que je l’épaule et je suis soutenu par les siennes. Il s’engouffre à l’arrière, et nous partons.

Je vis avec Soleiman depuis ce qu’il me semble des siècles maintenant. Nous avons traversé ensemble des épreuves que je n’aurais jamais pensé vivre. Nous savions que ce serait dur, naturellement. Mais pas à ce point là. Soleman paraît vide, il a perdu sa hargne et sans doute son humanité. Nous nous sommes trouvés un compagnon de voyage, ou d’infortune, Boubakar. Il nous aide comme il peut, et il est en ce moment même à la recherche de quelqu’un pour nous amener à Oudja. Soleiman erre dans les rues bondées sans but précis, chaque pas lui coûtant plus que le précédant. A la tombée du soir, il s’adosse à un arbre, à l’abri d’un petite place. Et nous ne bougeons plus. Et soudainement, son regard se fait fixe, et je crois apercevoir une minuscule lueur d’espoir dans ses yeux. Son pas se fait décidé, et c’est sans hésiter qu’il se dirige vers un inconnu de l’autre côté de la place. Arrivé devant lui, il le salue et s’accroupit. Il lui demande par trois fois « Massambolo ? » et l’homme hoche finalement la tête. Alors, Soleiman me prend, dans un mouvement lent et doux, et je sais que c’est pour le meilleur. Qu’il le veut, qu’il le fait sans regret. Il me tend avec déférence, et je me résigne à me donner à cet étranger. Soleiman me regarde pour la dernière fois, d’un regard fort, vivant. Tourne le dos. Et disparaît, se fond dans la foule. Et nous restons jusqu’à ce que la nuit nous engloutisse. L’inconnu se lève, il est vif, alerte, malgré sa maigreur. Avec la démarche de celui qui a un but, il s’en va, se retrouve sur le bord de la route. Nous marchons. Longtemps. Dans la poussière, dans le noir, dans la cacophonie des klaxons. Et, sans raison, il traverse. Je vois sans doute le camion arriver avant lui. Je voudrais m’époumoner, tempêter, le prévenir. Mais comme d’habitude je suis impuissant. Deux millièmes de secondes avant le choc, j’ai le temps de voir le visage étonné, presque interrogateur, de celui qui m’accompagne. Puis je m’éparpille sur la route, finissant mon long voyage.

Trois hommes, trois vies différents. L’une plus courte que les autres, mais tout aussi décisive, tout aussi marquante. Trois hommes que j’aurais tellement voulu sauver. Mais après tout, que peut bien accomplir de plus un simple collier de perle vertes ?

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Le collier de perles vertes raconte sa vie

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Le collier de perles vertes

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Collier de perles vertes

Je suis éparpillé sur la route, chacune de mes perles vertes séparées l’une de l’autre, elles scintillent, je suis en train de m’éteindre. Je me souviens :

Jamal me portait à son cou depuis toujours. Je me rappelle ce jour où il m’offrit à son frère. Je me rappelle que cette nuit là, Jamal avait marché toute la nuit pendant des heures pour enfin s’arrêter face à Soleiman, son frère à qui il me donna. Je m’étonnais de cette séparation mais je me disais que c’était pour une bonne cause, car Jamal partait définitivement. S’il me donnait à son frère, c’était sûrement pour lui transmettre sa force, son amour, pour qu’il ne l’oublie pas. Alors la vie reprenait son cours, au cou de Soleiman.

Soleiman et moi sommes restés pendant deux jours dans une camionnette avec des semblables afin de se rendre en Europe. Mais un jour, le camion avait été arrêté pour ne plus jamais redémarrer. Je me souviens que les hommes de la camionnette avaient frappé et pris la montre et l’argent de Soleiman. Il ne lui restait plus que moi car à leur yeux je n’avais aucune valeur. A son réveil, Soleiman était seul sur une plage avec un homme, nommé Boubakar, qui lui aussi avait résisté aux coups. Puis j’ai le vague souvenir que Soleiman, très en colère, est parti avec cet homme et qu’ils ont marché longtemps, très longtemps. Ensuite, nous sommes remonté dans un second camion, Soleiman avait peur. Peur de ne pas arriver à destination, peur de rompre la promesse qu’il a faite à Jamal. Après deux jours, lorsque le camion s’était arrêté, Soleiman a fait une chose très surprenante. Il est sorti du camion, s’est précipité sur un homme l’a ensuite frappé, l’a volé pour ensuite s’enfuir avec tout ce qu’il avait pris. Je sentais qu’il avait plus peur que jamais. Puis le camion a continué de rouler, et s’est arrêter. A partir de ce moment là, à partir du moment même où Soleiman est descendu et s’est éloigné en marchant, tout a changé. Je le sentais bouleversé, perdu dans ses pensées. Quand tout à coup, arrivé sur un marché, il s’approchait d’un homme assis puis avait murmuré << Massambalo >>, trois fois de suite. Dés lors que l’homme avait acquiescé, je sentis de l’espoir et du bonheur, ce que je n’avais jamais sentis ni sur Soleiman, ni sur Jamal. Puis Soleiman me tira délicatement de son cou pour me déposer sur celui de l’homme, qui répondait au nom de Massambalo. Je m’étonnais pour la seconde fois de cette séparation, mais une fois de plus, j’avais le sentiment d’être plus utile. Quelques instants plus tard, je sentis une main, des doigts, fins et longs se poser sur mes perles vertes. Je ne me doutais pas que ce serait la dernière fois.

Les instants qui suivirent, furent les derniers, ils sont très vagues. Je me souviens que Massambalo marchait, pendant quelques minutes. Puis il y a eu un choc. Nous sommes tous les deux tombés, brisés sur la route.

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Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?

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Le collier de perles vertes raconte sa vie

Perle Je gis là. Je gis sur cette route rocailleuse. Mon corps émeraude est disloqué. L’impact m’a assassiné. Mon nouveau maître, lui aussi, gis là, tout prêt de moi. Je l’entends marmonner des choses incompréhensibles, dues à l’impact aussi, je pense. Voilà, je vais mourir là, finir ma vie au milieu de cette route.

Une foule commence a se presser autour de mon maître et moi . Je vois quelqu’un ramasser une partie de mon corps, puis s’enfuir en hurlant sa joie.

Il a trouvé une perle, certainement il l’offrira à quelqu’un qu’il aime, sa femme peut-être, sûrement même. C’est la dernière chose que je vois. Tout à coup tout devient noir, je ne vois plus rien. Ma fin approche. Je revois la totalité de ma vie. Elle défile devant moi. Tout d’abord mon premier maître, celui qui m’a adopté, sur un marché de Port-Soudan, et qui m’a porté durant des années, certainement les plus belles de ma vie. Celui-là qui m’a offert à son frère par la suite, pour lui porter chance, en lui disant qu’il était malade comme un vieux cheval.

Son frère, lui aussi, m’a porté dignement pendant de longs mois, m’emmenant avec lui où qu’il allait, quoi qu’il faisait. Mais lui aussi m’a offert par la suite, c’était sur ce marché, à la tombée du jour; il m’a offert à mon ultime maître, celui qui, désormais, gît à mes côtés.

Je ne sais pas pourquoi toutes ces choses me reviennent tout à coup ; sûrement car je sais que désormais les minutes me sont comptées. Je repense à la rencontre entre mon dernier maître, et le frère de mon tout premier.

A la flamme qui s’est embrasée aux yeux de mon porteur, avant qu’il ne m’offre à celui qui, désormais, gît à mes côtés.

Je gis là, et désormais je vous dis adieu. Je dis adieu à la vie. Je suis près de mon maître, donc je me sens bien, j’attends que la vie quitte mon corps.

Cela ne devrait plus tarder.

Je gis là

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Un nouveau titre

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Les couleurs de l’espoir

J’intitulerai le livre : Les couleurs de l’espoir. En effet, toute l’histoire repose sur l’espoir. Soleiman et Salvatore Piracci, les personnages principaux, sont à la recherche de leur Eldorado et ils aspirent à une vie meilleure. D’autre part, tout au long du roman on peut remarquer que les couleurs sont très présentes.

En effet, on a pu voir que toute l’histoire s’appuie sur un bijou : le collier de perles vertes de Jamal. Ce collier représente le lien entre les deux personnages principaux : Salvatore Piracci et Soleiman. Sans ce collier ils ne se seraient jamais rencontrés. C’est le seul moment où ils se croisent : c’est la réunion des deux récits distincts, en décalage. On peut remarquer que le collier est de couleur verte. Or, la couleur verte est souvent définie comme étant la couleur de l’espoir. Par exemple, un livre a été écrit par Susan Madison et est intitulé La couleur de l’espoir. On peut remarquer que la couverture de ce livre est de couleur verte. Dans Eldorado, portant le collier l’un après l’autre, Soleiman et Salvatore Piracci portent sur eux l’espérance.
De plus, les couleurs peuvent aussi ramener à la couleur de peau des clandestins qui tentent de passer la frontière avec pour perspective l’obtention d’une vie meilleure. Or l’histoire, à la base, est surtout centré sur ces clandestins et donc correspond bien au nom du livre.


D’autre part, l’appellation peut donner envie de découvrir le livre. Aussi le titre est pour moi accrocheur. C’est un peu mystérieux et peut éventuellement donner envie de lire le livre jusqu’à la fin pour tout découvrir. En l’occurrence, le livre est captivant jusqu’au dernier mot.


Pour finir, Salvatore meurt à la fin du roman et le collier de perles offert par Soleiman se brise sous le choc. Cela peut montrer la vie de Salvatore qui s’est arrêté, et donc la fin de l’espoir de changer de vie et le passé de Soleiman qu’il essaie d’oublier pour aller de l’avant, pour croire de nouveau en son destin.

J’ai trouvé intéressant de nommer ce livre de cette manière car l’espoir est vraiment le fil conducteur du roman. Sans espoir, on ne peut pas vivre : il se trouve au creux de nos mains…


Source


Analyse – Titre 8

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VIII – Je me perdrai

à Ghardaïa

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FONCTION RÉFÉRENTIELLE

Soleiman lorsque le bus s’arrête à Ouargla attaque Ahmed le marchand : il se sent alors plus détruit que ne l’est son frère par la maladie p.149, il se perd dans la foule.

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FONCTION SYMBOLIQUE

Par cette transgression, Soleiman franchit ici une nouvelle frontière morale = il s’éloigne du droit chemin, il  s’écarte de ses valeurs, il se perd moralement  en commettant son agression. Mais à Ghardaïa il rencontre aussi Salvatore à qui il offre le collier de perles vertes = du vol à l’offrande.

? descente avant la rédemption, chute qui précède le salut

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Ghardaïa

(Analyses collectées sur TBI Février 2011)

Un simple collier de perles vertes

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Moi, je ne suis pas grand chose, rien qu’un cordon entouré de petites perles vertes. Mais pour eux, je suis bien plus…

Je fus confectionné par une mère pour son enfant. De ce que je compris à l’époque, j’avais été offert en gage d’amour, de sincérité. Toutes ses valeurs aux quelles vous, les humains, êtes tellement attachés.

Aujourd’hui, dans ce désert de Libye, je passe à nouveau de mains en mains. Cela faisait une vingtaine d’année que j’étais suspendu au cou de Jamal, partageant ses joies et ses peines. Mais maintenant, je serai au cou de Soleiman, son frère, pour l’éternité.

Comme lors de ma fabrication, j’étais à nouveau offert en gage d’amour, d’amitié, de respect…

Avec moi, Soleiman n’oubliera jamais Jamal, il peut en être sûr.

Moi, simple petit collier de perles vertes jure solennellement de porter la mémoire de Jamal, de garder la flamme du lien des deux frères toujours intacte, pour l’éternité…

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Présentation: le collier de perles vertes

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xxxxxxLe collier de perles vertes est, il me semble, un objet très intéressant dans ce roman. Premièrement, c’est un passage de témoin au croisement des deux parcours: celui de Soleiman et celui du commandant Piracci. Il est vrai que les destins et parcours se croisent car les deux individus ne se dirigent pas vers la même destination, le commandant Piracci part de l’Europe (Sicile) pour rejoindre le Sud (Afrique), tandis que Soleiman part du Sud (Soudan) pour remonter vers l’Europe. Ainsi, lorsque Soleiman arrive à Ghardaïa, il va donner son collier à Piracci, sur le marché, car il croit que celui-ci est l’ombre de Massambalo.

xxxxxxDe plus, ce collier joue un très grand rôle dans le voyage de Soleiman. En effet ce collier est un souvenir de son frère, que celui-ci lui avait donné avant de partir. Cela va lui redonner du courage, lui donner une grande envie de se battre pour lui. Ce collier va aussi permettre à Soleiman de se donner confiance en lui, d’être plus sûr de lui, du fait qu’il croit confier son collier à l’ombre de Massambalo, grand dieu des émigrés. Il va se sentir capable d’atteindre son objectif: rejoindre l’Europe, franchir les barrières de Ceuta pour gagner ensuite l’Espagne. Par exemple, plusieurs passages du récit reflètent bien cette idée: « Je serre, du bout des doigts, le collier de perles vertes de mon frère. La voiture roule. Je pense à toi. Je ne t’oublie pas, Jamal. Je vis pour toi… » (p91); ou encore « Il avait livré son amulette à une des ombres de Massambalo et partait dorénavant à l’assaut de l’Europe. Plus rien ne l’effraierait. Le dieu des émigrés veillait sur lui. Cela le rendait sûr de lui sans vanité, et courageux sans arrogance » (p 215).

xxxxxxC’est pourquoi, ce collier symbolise le courage, la confiance, l’héroïsme de Soleiman, et rend son parcours initiatique.


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Présentation d’une métaphore

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La figure de style concernant le collier de perles vertes me semble être une métaphore très intéressante car elle me parait subtile et recherchée. En effet, on ne la remarque pas à la première lecture, c’est en y réfléchissant que cette dernière prend tout son sens. Le collier de perles symbolise la joie et la vie pour Soleiman. De plus sa couleur verte connote l’espérance et on remarque que tout au long de son voyage il porte ce bijou qui lui est très cher car il lui vient de son frère malade qui n’a pu faire le trajet avec lui. Soleiman va tout de même le donner à un homme qu’il croit être l’ombre de Massambalo, le dieu des émigrés. La légende raconte que pour toute offrande faite à une ombre de ce dieu, le voyage de l’émigré se passera bien. Mais cette ‘’ombre’’ est en fait le capitaine Piracci. Celui ci portera le collier jusqu’à sa mort, produite par une voiture. En  lisant que le collier explose et que les perles vertes se répandent sur la route lors de la fin de sa vie, on peut comparer cela à la fin de son espérance, à son désespoir. Finalement, on peut penser que le collier symbolise tout simplement la vie, et qu’il se casse à la mort de son propriétaire.


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Nouvelle couverture

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J’ai choisi les éléments qui me semblent les plus importants dans l’histoire du livre. J’en ai choisi peu, mais des éléments très divers qui d’après moi se divisent en deux catégories distinctes:

les éléments qu’on comprend qu’après la lecture du livre (le collier, la femme du Vittoria les barbelés de la frontière de Ceuta …)

les éléments qui sont explicites dans l’histoire (le bateau, une femme métissée, un palmier, les barbelés) ? la liberté, pays du sud.

Tous ces éléments sont entourés de brume car dans le livre, les voyages des immigrants se passent souvent cachés, la nuit, et c’est une sorte de sujet tabou dans les pays, car ce sont des voyages illégaux, ce que j’ai voulu accentuer en retirant la bouche de « La femme du Vittoria » car ces trajets sont basés sur le secret et la discrétion. De plus j’ai tenté d’accentuer le regard de la femme (mis en valeur sur la couverture), car elle a un regard mystérieux dont le but est d’ouvrir le livre pour l’aider et pour en savoir plus sur elle (car dans le roman et les actions de Salvatore Piracci se font après que celui-ci ait rencontré « le fameux regard » de cette jeune femme aux traits marqués par son dur vécu.


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